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Ces filles qu’on croise en bas de la cité, à La Coudraie ou à Beauregard, elles ont ce truc qui fait tourner la tête, wallah. Tu veux rencontrer une femme maghrébine à Poissy ? Faut déjà comprendre que chez nous, c’est pas Tinder qui fait le taf, c’est les regards échangés au city, les discussions à la sortie de la mosquée, les rires partagés devant la boulangerie de Saint-Exupéry. Mais entre le respect des darons, la khamsa contre le mauvais œil, et nos envies de vivre à fond, c’est pas simple. On rêve d’amour, de mektoub, mais la famille veille, sa7bi. Ici, chaque rencontre, c’est un équilibre fragile entre traditions et liberté. Inchallah, on trouve celle qui comprend nos galères et nos rêves, sans jamais oublier d’où on vient. À Poissy, l’amour, c’est aussi une histoire de quartier.
Ces filles qu’on croise en bas de la cité
Y a des soirs, à Poissy, où l’air sent la menthe et la pluie sur le béton. Tu passes devant la boulangerie de La Coudraie, tu vois les anciens qui jouent aux dominos, et juste à côté, ces filles qu’on croise en bas de la cité. Elles rigolent, voilées ou pas, avec leurs copines, parfois un frère qui traîne pas loin, genre garde du corps improvisé. Tu te dis que c’est simple, que tu pourrais juste dire salam, mais ici, rien n’est jamais simple, sa7bi.
Dans les quartiers comme Beauregard ou Saint-Exupéry, tout le monde se connaît. Les familles sont soudées, les murs ont des oreilles, et la réputation, c’est comme une khamsa : ça protège, mais ça enferme aussi. Moi, j’ai grandi ici, entre les appels du muezzin à la mosquée et les rêves de liberté sur les bancs du parc. On a tous ce tiraillement : respecter la daronne, faire honneur au bled, et en même temps, avoir envie de vivre nos propres histoires, inchallah.
Rencontrer une femme maghrébine à Poissy, c’est pas comme sur les applis. Ici, le regard compte plus que les mots. Tu la croises au marché, elle t’ignore, mais tu sens qu’elle t’a vu. Elle sait que si elle parle trop, ça va jaser. Les valeurs familiales, c’est lourd à porter, surtout pour elles. Elles veulent plaire à leurs parents, mais elles rêvent aussi d’amour, de voyages, de mektoub qui viendrait les chercher en bas de la tour, pas sur Instagram.
Parfois, tu te dis que c’est foutu d’avance, que les barrières sont trop hautes. Mais y a toujours ce moment, entre deux éclats de rire, où tu sens que tout est possible. Faut juste être vrai, pas jouer un rôle. Ici, on n’a pas besoin de grandes déclarations, juste d’un respect sincère, d’un sourire qui dit : "Je te comprends, je viens du même monde que toi."
Alors ouais, c’est compliqué, c’est pas les films, c’est la vraie vie. Mais c’est ça qui fait la beauté de Poissy, de nos quartiers, de nos histoires. Les vrais récits ne sont pas sur Netflix, ils sont ici.