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Rencontre locale avec une maghrébine à Hyères

L’amour au milieu des préjugés, c’est tout un programme à Hyères, wallah. Quand tu cherches à rencontrer une femme maghrébine ici, tu sens direct le poids des regards, la hchouma qui plane dans les rues du Centre-ville ou aux Rougières. Pourtant, la chaleur du bled, elle est là, dans les sourires échangés au marché, dans les discussions animées sous les platanes. Mais la mixité, elle se heurte souvent à des murs invisibles : les familles qui veillent, les clichés qui collent à la peau, les frontières entre quartiers comme Les Borrels ou Les Rougières. On rêve tous de zhar, de tomber sur celle qui comprend la double culture, qui partage le thé à la menthe et les ambitions. Mais ici, l’amour se construit à petits pas, entre traditions et envies de liberté. À Hyères, aimer, c’est déjà résister.

Ces femmes de Hyères qui vivent entre tradition et modernité

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L’amour au milieu des préjugés

À Hyères, le soleil tape fort, mais parfois, ce sont les regards qui brûlent le plus. Je marche souvent dans les rues du Centre-ville, là où les terrasses débordent de vie, où les odeurs de café et de menthe fraîche se mélangent. Ici, la mixité, on la sent, on la voit, mais elle reste fragile, comme un équilibre précaire entre deux mondes qui se frôlent sans toujours se comprendre.

Je ne compte plus les fois où, assis sur un banc des Rougières, j’ai entendu des potes parler de leur zhar, leur chance, ou plutôt de leur malchance, quand il s’agit de rencontrer une femme maghrébine. Wallah, ce n’est pas simple. Entre les attentes de la famille, la peur du qu’en-dira-t-on, la hchouma qui plane sur chaque geste, chaque mot, on avance à petits pas, comme sur des œufs. Ici, aimer, c’est parfois défier les codes du bled, mais aussi ceux de la France, qui ne comprend pas toujours nos silences, nos pudeurs.

Les Borrels, avec leurs ruelles tranquilles et leurs jardins secrets, cachent des histoires d’amour qui n’osent pas toujours dire leur nom. On se croise, on se sourit, mais on hésite à franchir le pas. La mixité, on la rêve, mais elle se heurte à des murs invisibles. Les préjugés, ils ne viennent pas que de l’extérieur. Parfois, ils sont en nous, hérités de nos parents, de nos grands-parents, de ce bled qu’on porte dans le cœur, même à des milliers de kilomètres.

Mais malgré tout, il y a cette chaleur, cette envie de se rencontrer, de se découvrir, de dépasser les peurs. Je l’ai vue, cette lumière, dans les yeux d’une fille croisée à la sortie de la mosquée, dans le sourire d’un gars qui ose enfin inviter une voisine à boire un thé. À Hyères, l’amour se faufile entre les préjugés, il se cache parfois, mais il ne renonce jamais.

Même dans l’ombre, l’amour trouve sa lumière.