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Rencontre locale avec une maghrébine à Chalon-sur-Saône

Les secrets des discussions en cachette, tu les trouves souvent là où le thé à la menthe fume doucement, entre deux éclats de rire, dans les rues vivantes de Prés Saint-Jean ou sous les platanes de Boucicaut. À Chalon-sur-Saône, rencontrer une femme maghrébine, c’est chouf la richesse d’une identité multiple : rani française, rani algérienne, parfois marocaine ou tunisienne, toujours fière et en mouvement. Ici, les jeunes femmes jonglent entre traditions et modernité, entre la bsla de la daronne et les rêves d’ailleurs. Elles parlent fort, elles parlent vrai, elles parlent cash, même quand les flous manquent ou que les regards pèsent. Sur l’île Saint-Laurent, au détour d’un café, tu sens cette force tranquille, ce mélange de pudeur et d’audace. À Chalon, la rencontre, c’est d’abord un échange de regards, puis une histoire à inventer, ensemble.

Les femmes maghrébines de Chalon-sur-Saône prêtes à échanger

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Les secrets des discussions en cachette

Il y a des soirs à Chalon-sur-Saône où la ville semble chuchoter ses histoires à qui veut bien tendre l’oreille. Entre les façades colorées de Saint-Laurent et les tours du Prés Saint-Jean, j’ai appris à reconnaître ces moments où les discussions se font à voix basse, dans un coin de café ou sur un banc, loin des regards trop curieux. Ici, la vie maghrébine se tisse dans la discrétion, entre deux cultures, deux mondes, deux rêves.

Quand tu marches du côté de Boucicaut, le parfum du thé à la menthe se mêle à celui du pain chaud. Les jeunes femmes maghrébines que tu croises, voilées ou cheveux au vent, portent en elles une identité multiple, parfois lourde à porter, parfois légère comme une blague entre copines. Elles jonglent avec les attentes de la famille, les regards du quartier, les envies d’ailleurs. Rani souvent assis à la terrasse, à observer la vie qui passe, je me dis que chaque sourire, chaque regard échangé, cache mille histoires de courage et de bsla.

Ce n’est pas simple de les approcher, pas parce qu’elles sont fermées, mais parce qu’elles ont appris à se protéger. Chouf, ici, tout le monde connaît tout le monde. Les discussions se font souvent en cachette, à l’abri des oreilles indiscrètes, parce que la réputation, ça compte, et que les murs ont des oreilles. Mais derrière cette prudence, il y a une vraie soif de rencontre, de partage, de découverte. Les jeunes femmes maghrébines de Chalon ne sont ni tout à fait d’ici, ni tout à fait d’ailleurs. Elles sont le pont entre deux rives, entre la nostalgie du bled et la réalité chalonnaise.

Pour les rencontrer, il faut du respect, de la patience, et surtout, l’envie de comprendre. Oublie les clichés, laisse tomber les histoires de flous ou de papiers. Ce qu’elles cherchent, c’est quelqu’un qui voit au-delà des apparences, qui accepte leurs contradictions, leurs rêves, leurs colères parfois. Elles veulent être aimées pour ce qu’elles sont, pas pour ce qu’on attend d’elles.

À Chalon, dans les rues animées du Prés Saint-Jean ou sur les quais paisibles de Saint-Laurent, j’ai vu naître des histoires d’amour discrètes, courageuses, parfois impossibles. Mais toujours vraies. Parce qu’au fond, elles ont le droit d’aimer comme elles sont.